À savoir

L'ampoule est un décollement de la couche supérieure de la peau suite à unL'ampoule est un décollement de la couche supérieure de la peau suite à unfrottement répété.Elle évolue en trois stades :1. la peau s’échauffe et devient rouge à l’endroit du frottement2. une cloque apparaît remplie de liquide clair3. la cloque se perce lorsque le frottement se poursuit et finit pars’arracher laissant à cet endroit une zone de peau à vif et douloureuseEn soi, l’ampoule n’est pas grave mais elle est douloureuse et risque de s’infecter.

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Nos conseils

En pratique

► Si la cloque n’est pas percée :

• Nettoyez-là à l’eau et au savon.
• Rincez puis séchez-là sans frotter.
• Appliquez un pansement « spécial ampoule » pour soulager, protéger etfavoriser la guérison.
• Choisissez un pansement suffisamment grand (qui dépasse de 2 cm le contourde l’ampoule), chauffez-le entre vos doigts quelques instants avant de le mettreen place.
• Laissez-le jusqu’au décollement spontané, en général 2 ou 3 jours plustard. Ces pansements sont imperméables, vous pouvez les garder dans le bainou la douche.

► Si la cloque est percée :

• Nettoyez à l’eau et au savon, rincez puis séchez.
• Désinfectez soigneusement avec un antiseptique, rincez puis séchez ànouveau.
• Appliquez un pansement spécifique ampoule comme expliqué ci-dessus.

Adoptez les bons réflexes

► Ne crevez pas les ampoules, sauf cas exceptionnel : ampoules volumineuses ettrès gênantes. Dans ce cas, utilisez une aiguille désinfectée.

► Évitez les recettes de grand-mère : citron, aspiration du liquide ou injectiond’antiseptiques à la seringue, etc. Elles favorisent les infections.

► Stoppez si possible le frottement : changez de chaussures, arrêtez l’activité encours.

► Surveillez les signes d’infection de la plaie : douleur, gonflement important,présence de pus.

Pour aller plus loin

Pour prévenir l’apparition d’une ampoule lors d’une activité où les frottements sontrépétés (sport, randonnée, chaussures neuves…) :

► Protégez les endroits exposés au frottement par un sparadrap élastique ou par unpansement spécial ampoules ou appliquez un gel lubrifiant anti-échauffement.

► Choisissez des chaussures adéquates, en cuir plutôt souple et déjà « faites » àvotre pied.

► Préférez des chaussettes en coton, changez-les tous les jours.

► L’humidité favorise la survenue des ampoules : évitez les activités sous la pluie !

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 Quand consulter le médecin ?

► Si vous êtes diabétiques ou souffrez d’artériopathie.

► Si vous êtes diabétiques ou souffrez d’artériopathie.

► Si vous constatez la présence de pus au niveau de la plaie.

► Si les ampoules sont apparues sans frottements.

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En finir avec les cors aux pieds !

À savoir

Quand les chaussures frottent sur le pied, la peau s’épaissit et finit par créer descallosités douloureuses. Selon la localisation, on distingue :

• le cor : au niveau d’un os, au-dessus d’un orteil.
• le durillon : sur le bord ou sous la plante du pied.
• l’oignon : sur le gros orteil lorsqu’il est déformé.
• l’oeil de perdrix : sur le petit orteil quand il frotte sur son voisin.

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Nos conseils

En pratique

► Frottez doucement le cor ou le durillon avec une pierre ponce après un bain (uneou deux fois par semaine).

► Appliquez un produit qui réduit les callosités.Ces préparations existent sous forme de crème, solutions, vernis ou emplâtres,regroupés sous le nom de « coricides ». Appliquez-les le soir en protégeant lapeau saine par une rondelle de feutre fournie ou un vernis à ongle incolore.Grattez doucement le produit chaque matin. Prévoyez un traitement d’environ unesemaine. Si ça saigne, arrêtez le traitement jusqu’à cicatrisation et désinfectezmatin et soir.

► Favorisez la cicatrisation à l’aide de pansements spécifiques.Ces pansements qui maintiennent localement une certaine humidité permettentde protéger, de ramollir et de favoriser l’élimination des callosités. Mettez-les surla peau propre et sèche et laissez-les en place jusqu’à ce qu’ils se détachent en 2ou 3 jours. Ils sont imperméables, vous pouvez donc vous douchez.Certains contiennent également un coricide.

► Utilisez les coupe-cors avec précaution.Ces pinces coupantes sont destinées à couper la partie supérieure des callosités(faites de peau morte). Ils risquent de provoquer des blessures. Ne les utilisezpas si vous êtes diabétique.

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Adoptez les bons réflexes

► Agissez le plus tôt possible, dès que la peau commence à s’épaissir.

► Mettez des chaussures plus larges et changez-en souvent pour éviter lesfrottements et la douleur.

► Protégez les zones de frottement : de nombreux produits adaptés à chaque casexistent comme les gaines en mousse pour coiffer un orteil, des emplâtres enmousse, en feutre, des séparateurs d’orteil.

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 Pour aller plus loin

Pour prévenir les récidives :

Si vous êtes sujets à ce type de problèmes :Si vous êtes sujets à ce type de problèmes :

► Surveillez régulièrement vos pieds pour déceler les problèmes avant qu’ils nedeviennent douloureux.

► Eliminez régulièrement la corne de vos pieds en frottant avec une râpe ou unepierre ponce.

► Utilisez une crème préventive qui limite l’épaississement de la peau.

► Choisissez toujours des chaussures larges, pas trop rigides qui respectent laforme du pied.

► Protégez les zones de frottements éventuels avec des pansements protecteurs.

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Quand consulter un médecin

 

Consultez le médecin ou un pédicure :

► Si vous êtes diabétique ou souffrez d’artériopathie.

► Si les traitements proposés sont insuffisants ou si la douleur est trop intense.

► Si le frottement est permanent quelque soient les chaussures : des semellesorthopédiques ou un traitement chirurgical peuvent être nécessaires.

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Que faire en cas d’eczéma de contact ? 

À savoir

L’eczéma de contact est une réaction allergique qui se déclenche 24 à 48 heuresaprès un contact de la peau avec certains produits.Il se manifeste en premier lieu par des plaques rouges qui démangent. Apparaissentensuite des petites cloques qui finissent par se rompre. Enfin, la peau « pèle » avantde cicatriser.Les produits les plus fréquents sont le nickel (bijoux), les cosmétiques, la lessive, lesteintures, les antiseptiques, certaines pommades ou encore les produits utilisés danscertaines professions (encre, gants en latex, peinture, ciment…).

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Nos conseils

En pratique

► Supprimez le contact avec le produit en cause (si vous le connaissez !)La réaction est d’origine allergique, elle reviendra à chaque contact. La seulefaçon d’en guérir est d’éviter le produit en cause.Si vous ne connaissez pas le produit en cause, consultez un allergologue quipeut mener l’enquête grâce à des tests sur la peau

► Calmez les démangeaisonsSi les plaques sont peu étendues, appliquez une pommade faiblement dosée encortisone 2 fois par jour pendant 3 jours.En l’absence de contre-indication, si les démangeaisons sont intenses, unantiallergique par voie orale peut être utile. Demandez-nous conseil.

► ApaisezQuand les cloques ont disparues, appliquez plusieurs fois par jour une crèmeantiseptique à base de cuivre et de zinc.

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Adoptez les bons réflexes

► Une toilette douce - Evitez les bains chauds.Utilisez un pain surgras sans savon.Séchez les plaques en tamponnant, sans frotter.

► Attention à l’automédicationN’utilisez pas de pommades antihistaminiques (celles que l’on utilise pour lespiqûres d’insecte par exemple) ou contenant un anesthésique pour soulager lesdémangeaisons, elles-mêmes provoquent souvent des allergies !

► Evitez d’irriter davantageRincez correctement les lessives à l’eau claire et évitez les produits adoucissants.Portez des vêtements amples, en coton plutôt que de la laine ou du synthétique.

► Ne vous grattez pas !Rendez les plaques inaccessibles, surtout chez les enfants (gants, mancheslongues…).

 

Pour aller plus loin

► Evitez les récidives

• Attention au soleil ! Certains produits deviennent allergisants au soleil (pommades anti-inflammatoires en particulier).
• Contre l’allergie au nickel, recouvrez vos bijoux fantaisie de vernis à ongleincolore.
• Portez des gants ou des vêtements de protection en cas de contact avec leproduit incriminé et appliquez une crème isolante qui fait « barrière ».
• Appliquez une crème nourrissante sur votre peau après la toilette pourconserver une protection naturelle contre les agressions.

► En milieu professionnelSi l’eczéma semble corrélé à un produit que vous utilisez dans votre métier,consultez la médecine du travail : un aménagement des conditions de votretravail peut être nécessaire.

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Quand consulter le médecin ?

► En cas de poussée sévère d’eczéma (seul le médecin peut prescrire despommades à base de cortisone fortement dosée).

► En cas d’infection des plaques (présence de pus ou de croûtes jaunes).

► Pour identifier le produit en cause s’il n’est pas connu.

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Que faire quand un furoncle apparaît ? 

À savoir

Un furoncle est une infection qui se situe à la base d’un poil et prend la forme d’unUn furoncle est une infection qui se situe à la base d’un poil et prend la forme d’unpetit abcès.Au départ, la peau autour du poil apparaît gonflée, dure, rouge et douloureuse,comme un gros bouton au sommet duquel apparaît en quelques jours une grosseurjaunâtre pleine d’un liquide purulent. En général, la grosseur s’ouvre spontanémentet le liquide s’évacue. La cicatrisation se fait alors en une dizaine de jours.Lorsque la grosseur ne cède pas spontanément, l’extraction par un médecin estnécessaire.Toutes les parties du corps qui portent des poils peuvent être atteintes : nuque,barbe, nez, aisselles, pubis, siège.

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Nos conseils

En pratique

► Faites « mûrir » le furoncleAppliquez des compresses d’eau chaude imprégnées d’alcool à 30 % pourfavoriser l’évacuation spontanée du contenu du furoncle.► Evitez les surinfections :Désinfectez en tamponnant avec une compresse stérile imbibée d'alcool à 60 %,3 fois par jour.Mettez une pommade antibiotique sans dépasser 8 jours de traitement.

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Adoptez les bons réflexes

► Ne négligez jamais un furoncle : s’ils sont le plus souvent sans gravité, lesfuroncles non traités peuvent provoquer des infections plus graves.

► Evitez la contagion :Les furoncles sont dus à des bactéries très contagieuses qui peuvent surinfecterdes plaies existantes.· Evitez de toucher le furoncle en dehors des traitements.· Ne percez jamais un furoncle de la face, même s’il est peu esthétique.· Lavez-vous les mains et brossez-vous les ongles après chaque traitement etplusieurs fois par jour.· Evitez de touchez et d’étendre le liquide lorsque le furoncle s’ouvre, utilisezdes gants si possible.· Désinfectez votre linge de toilette, vos

 

Pour aller plus loin

Pour prévenir l’apparition des furoncles :

► Maintenez une bonne hygiène corporelle sans pour autant exagérer : une toiletteexcessive dessèche la peau et favorise les infections.

► Ne « pressez » pas les boutons d’acné qui apparaissent.

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Quand consulter le médecin ?

► En cas de furoncles multiples.

► Si les furoncles récidivent.

► Si le furoncle se situe au niveau de la lèvre ou du nez.

► Si le furoncle ne s’ouvre pas de lui-même et qu’il vous fait trop souffrir.

► Si vous constatez de la fièvre ou des ganglions.

► Si vous souffrez d’une maladie ou suivez un traitement qui diminue vos défensesimmunitaires (diabète, cortisone…).

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Soigner un bouton de fièvre

À savoir

Les boutons de fièvre ou Herpès labial, dus à un virus très contagieux, concernentenviron 7 personnes sur 10.Ils se localisent au niveau de la lèvre et provoquent des picotements, desdémangeaisons, une rougeur puis des petites vésicules remplies de liquides quiforment ensuite une croûte. En 8 à 10 jours, la croûte tombe et la lèvre cicatrisecomplètement.Les poussées d’herpès, qui ont tendance à récidiver, sont favorisées par le stress, lafatigue, les maladies infectieuses, le soleil et au moment des règles.

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Nos conseils

En pratique

► Désinfectez le boutonDeux fois par jour, tamponnez le bouton avec une solution antiseptique sansalcool. Et une compresse stérile.

► Traitez la lésion :Les traitements disponibles permettent de limiter l’intensité et la durée de lapoussée :· Les crèmes antivirales : appliquez-les régulièrement en dépassant largementsur le pourtour du bouton pendant 5 jours à raison de 5 fois par jour répartiessur la journée.· Les sticks asséchants aux huiles essentielles ou adoucissants à la propolispeuvent être appliqués plusieurs fois par jour· Les pansements « patchs » : laissez en place sur le bouton pendant 8 à 10heures après avoir lavé et séché la peau soigneusement. Ils soulagent ladouleur et activent la cicatrisation.

► Pensez HoméoQuand la peau commence à démanger, associez aux traitements locaux untraitement homéopathique en granules. Quand les crises récidivent, un traitementhoméopathique préventif peut également vous être conseillé.

► Protégez-vous du soleilPendant tout le traitement, et même en dehors des poussées pour prévenir leurapparition, prenez l’habitude d’appliquer un écran total d’indice très élevé en casd’exposition solaire. Des produits spécifiques existent sous forme de tubes petitformat ou de sticks à glisser dans une poche.

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Adoptez les bons réflexes

► Commencez le traitement le plus tôt possible pour avoir de meilleurs résultats :dès que les picotements apparaissent.

► N’utilisez pas les patchs et la pommade en même temps.

► Lavez-vous les mains soigneusement avant et après les traitements.► N’utilisez pas de produits alcooliques.

► N’utilisez pas de pommades à la cortisone qui peuvent aggraver le bouton ni depommades antibiotiques qui sont inutiles.

► Ne grattez pas vos lésions, cela ralentie la guérison.

► Ne les couvrez pas d’un pansement, en dehors des patchs spécifiques.

► Evitez de couvrir le bouton sous un maquillage.

 

Pour aller plus loin

► Evitez la contagion - Le virus est présent dans la salive, le bouton de fièvre, dans les secrétionsnasales. Il se transmet très facilement par contact direct entre les personnes.

► Pour limiter la contamination de votre entourage :

• Ne partagez pas vos gants et serviettes de toilette, ni vos oreillers.
• Evitez les contacts rapprochés et d’embrasser vos proches, en particulier lesfemmes enceintes, les enfants, les personnes âgées ou souffrantes.
• Lavez vos mains très souvent.

► Pour limiter l’auto contamination :- Lavez vos mains dès que vous touchez le bouton.- Ne vous frottez pas les yeux pour éviter une contamination de l’oeil.- N’humectez surtout pas vos lentilles de contact avec de la salive.- Coupez vos ongles courts et brossez-les chaque jour.

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Quand consulter le médecin ?

.► Si c’est la première fois que vous avez un bouton de fièvre.

► Si vous avez plusieurs boutons sur une zone étendue.► Si le bouton ne guérit pas en 8 à 10 jours.

► Si les poussées reviennent souvent (plus de 6 fois par an).

► Si les yeux vous picotent lors d’une poussée.

► Si vous êtes enceinte.

► Si vous souffrez d’une baisse d’immunité.

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comment s’en passer ?

À savoir

Les cellules du cuir chevelu se renouvellent sans cesse sans que l’on s’en rendecompte. Les pellicules apparaissent lorsque ce renouvellement s’accélère de façonanormale.On distingue :

► Les pellicules sèches : elles tombent comme de la neige sur la nuque et lesépaules et démangent rarement.

► Les pellicules grasses : associées à un excès de sébum et à desdémangeaisons du cuir chevelu, elles sont souvent plus grosses, jaunes etadhèrent aux cheveux.Elles peuvent être liées à des circonstances particulières (stress, shampooingsdécapants…), au développement d’un champignon et/ou à une maladiedermatologique.

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Nos conseils

En pratique

► A chaque cas son traitementLes traitements antipelliculaires sont très spécifiques du type de pellicules àtraiter.Ils peuvent contenir - de façon combinée ou non - des produits contre leschampignons, contre les démangeaisons ou favorisant l’évacuation des pellicules.

► Le traitement d’attaqueAssainissez votre cuir chevelu à l’aide d’un complexe d’huiles essentielles et/oud’un gel traitant antipelliculaire que vous appliquerez 10 minutes deux fois parsemaine avant chaque shampooing.Utilisez un shampooing antipelliculaire « d’attaque » qui correspond à vossymptômes.

► Le traitement d’entretienQuand l’état du cuir chevelu s’est amélioré, espacez le traitement d’attaque.Prenez progressivement le relais avec un shampooing antipelliculaire d’entretienou à base de plantes ou encore un shampooing doux.Chaque matin, en complément, vous pouvez frictionner votre cuir chevelu avecune lotion antipelliculaire sans rinçage.

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Adoptez les bons réflexes

► Quel que soit le shampoing, effectuez un massage doux du cuir chevelu, rincez etprocédez à une deuxième application. Attendez quelques minutes avant de rincersoigneusement.

► En cas de pellicules sèches, rincez plutôt à l’eau tiède.En cas de pellicules grasses, rincez plutôt à l’eau fraîche.

► N’utilisez pas de shampooing antipelliculaire plus souvent que votre shampooinghabituel et, dans tous les cas, pas plus de 3 fois par semaine. Si besoin,intercalez avec un shampooing doux.

► Ne ralentissez pas non plus votre rythme de lavage, contrairement aux idéesreçues, ça ne diminue pas les états pelliculaires.

► Limitez le sèche-cheveux, les brushings, le brossage trop énergique des cheveux.

 

Pour aller plus loin

Evitez les récidives :

► Attention aux colorations et permanentes répétées qui abîment le cuir chevelu.

► N’utilisez pas de shampooing bébé (non adapté à un cuir chevelu adulte).

► Prenez l’habitude de masser les cheveux et le cuir chevelu doucement pendant leshampooing (de la nuque vers le sommet du crâne par mouvements circulaires).

► Evitez les shampooings secs.

► Protégez vos cheveux quand vous êtes au soleil, à la plage à la piscine(chapeau, huiles protectrices…).

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Quand consulter le médecin ?

► Si les pellicules persistent.

► Si elles s’accompagnent de troubles de la peau (excès de sébum, apparition deboutons…) ou d’une chute de cheveux.

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la marche à suivre

À savoir

La mycose des pieds est due à un champignon qui se développe entre les doigts depieds et peut s’étendre à la plante des pieds et aux ongles.La peau, qui démange et devient rouge avec des petites cloques, a tendance à sedétacher. A la longue des petites fissures apparaissent.Favorisée par l’humidité et la chaleur, elle est très fréquente chez les sportifs quitranspirent dans leurs chaussures fermées. C’est pourquoi on l’appelle aussi le« pied d’athlète ».Les mycoses du pied sont contagieuses. Elles sont transmises par les sanitairescollectifs, vestiaires, piscines, mais aussi par les chaussures ou le linge contaminé.

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Nos conseils

En pratique

► Lavez vos pieds matin et soir.Utilisez un savon surgras ou une solution antiseptique moussante.

► Séchez vos pieds soigneusement.Tamponnez avec une serviette de toilette, sans oublier entre les doigts de pied,au besoin à l’aide du sèche cheveux.

► Appliquez un traitement local contre les champignonsDeux fois par jour, appliquez le traitement en spray, en poudre ou en crème sur lapeau bien sèche.Saupoudrez également avec la poudre traitante vos chaussettes et chaussures

► Soyez patients !La disparition de la mycose peut prendre plusieurs semaines de traitement.Continuez le traitement durant deux semaines après guérison pour éviter lesrécidives.

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Adoptez les bons réflexes

► Jetez les chaussures que vous suspectez responsables.

► Mettez des chaussettes en coton qui absorbent l’humidité, lavez-les chaque jour.

► Retirez les semelles si possible pour les sécher pendant la nuit.

► Préférez les chaussures en cuir aérées, les sandales…

► Evitez la contagion :Réservez une serviette de toilette pour les pieds uniquement, lavez-là souvent etne la prêtez pas.Ne prêtez pas vos chaussures.

 

Pour aller plus loin

► Évitez la macération localeChangez de chaussures immédiatement après le sport.Changez de chaussures tous les jours si possible.Ne portez pas de baskets pieds nus, optez pour les chaussettes en coton.Gardez l’habitude de bien sécher vos pieds après la toilette

► Évitez la contaminationPortez des sandales de plage dans les lieux publics où le sol est mouillé :hammam, piscine, vestiaires…Trempez bien vos pieds dans les pédiluves des piscines.

► Examinez vos pieds régulièrementLes mycoses sont d’autant plus faciles à traiter qu’elles sont prises précocement !

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Quand consulter le médecin ?

► Systématiquement si vous souffrez de diabète ou d’une maladie qui diminuel’immunité.

► Si vous souffrez d’eczéma atopique.

► Si la mycose est étendue.

► Si elle ne se résorbe pas malgré le traitement proposé.

► Si elle récidive.

► Si vous voyez des signes d’infection (gonflement, pus…).

► Si les ongles sont atteints.

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Comment bien soigner une plaie ?

À savoir

Une plaie est une blessure de la peau : écorchure, morsure, égratignure, piqûre,crevasse, coupure…Toute plaie doit être soignée car elle risque de se surinfecter.

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Nos conseils

En pratique

► Les premiers gestes :

1. Nettoyez la plaie pour sous l'eau du robinet avec du savon de Marseille.

2. Rincez pour éliminer toute trace de savon à l’eau ou sérum physiologique.

3. Séchez par tamponnement avec une compresse stérile.

4. Désinfectez à l'aide d'un antiseptique incolore.

5. Consultez le médecin si la plaie présente un risque de gravité (Voir « quandconsulter le médecin »).

► En cas de plaie superficielle :

• Si elle saigneUtilisez des pansements, compresses ou poudres hémostatiques qui stoppentle saignement ou une compresse d’eau oxygénée à 10 volumes.
• Si c’est une coupurePlacez des sutures adhésives (Steristrip) pour rapprocher les bords.·
• Si c’est une crevasse - Utilisez un pansement liquide ou adhésif spécial « crevasse » qui permet lacicatrisation.
• Sur les autres plaies - Choisissez un pansement adapté pour protéger la plaie et favoriser lacicatrisation :
  • compresse et sparadrap
  • pansements à base de gel cicatrisant et imperméable
  • pansement antiseptique
  • pansement liquide…

Demandez-nous conseil pour trouver celui qui convient le mieux à votre plaie.

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Adoptez les bons réflexes

► N’utilisez pas d’antiseptique à base d’alcool chez les enfants.

► N’utilisez pas de colorants (éosine…) sur une plaie, ils masquent la blessure.

► Evitez d'utiliser du coton qui risque de laisser des fibres dans la plaie.

► Vérifiez les dates de péremption des antiseptiques avant usage : ils ne seconservent généralement pas plus d’un mois après ouverture. Préférez lesformes dosettes ou spray.

► N’appliquez jamais plusieurs antiseptiques en même temps.

► Pensez aux produits antiadhésifs (spray, liquide à appliquer sur la peau et lepansement) qui permettent de retirer les pansements plus facilement.

► Réduisez les cicatrices : après avoir retiré des points de suture, des pansementsspécifiques peuvent aider à réduire la cicatrice.

 

Pour aller plus loin

► L’indispensable de l’armoire à pharmacie

• Compresses, pansements
• Antiseptique en unidoses ou en spray
• Bandelettes de sutures
• Bande de crêpe ou bande cohésive
• Pince à échardes

► Les numéros à garder sous la main :

• 15 SAMU : urgences médicales
• 18 Sapeurs Pompiers : secours d’urgences
• 112 Urgences : toute urgence en France et en Europe

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Quand consulter le médecin ?

► Si votre vaccination tétanos n’est pas à jour.

► Si la plaie est étendue (plus de la moitié de la paume de la main du blessé),profonde ou souillée par un corps étranger (terre, gravier, verre…).

► Si c’est une morsure d’animal.

► Si la plaie se situe sur une articulation, à l’oeil, au cou.

► Si le blessé est un enfant, une personne souffrant de diabète, d’artériopathie oud’hémophilie ou sous traitement anticoagulant.

► Si la plaie saigne abondamment.

► Si elle ne cicatrise pas ou présente des signes d’infection (suintement, pus,rougeur, douleur).

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Se débarrasser des poux !

À savoir

Cauchemar des mamans, les poux sont des parasites qui infestent le cuir chevelu.Très répandus à l’école, ils se transmettent facilement par contact direct entre lescheveux ou indirect (serviettes de bain, brosses à cheveux, écharpes, bonnets,literie…).

Les signes de l’infestation sont des démangeaisons et une irritation locale.On peut aussi les voir à l’oeil nu :

• les poux adultes mesurent 1 à 3 millimètres. Ils sont gris, mobiles mais nesautent pas.
• les oeufs ou lentes sont plus petits, en forme d’oeuf, de couleur blanche, fixésà la racine du cheveu.

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Nos conseils

En pratique

► Faites un traitement anti-poux :

• Les insecticides :

Préférez une lotion ou un spray, plus efficaces que les shampooings.Répartissez sur l’ensemble de la chevelure en respectant les temps de pauseet l’âge limite d’utilisation.

Rincez et faites un shampooing doux pour éliminer le produit.Vérifiez pendant quelques jours que les poux ont disparus.Renouveler le traitement si besoin.

• Les produits à base d’huiles végétales :

Ils engluent et étouffent les poux mais pas les lentes.

Renouveler le traitement systématiquement une semaine plus tard.

► Décollez les lentes :

Les décolleurs de lente détachent les lentes de la racine des cheveux etfavorisent leur élimination.

En spray ou en crème, appliquez-les après chaque traitement anti-poux.

Certains sont utilisables avant chaque brossage de cheveux sans rinçage pourrenforcer leur action.

Utilisez un peigne anti-poux après chaque traitement pour décoller les lentes.

Trempez-le ensuite dans de l’eau vinaigrée.

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Adoptez les bons réflexes

► Ne paniquez pas : attraper des poux est très banal et n’est pas synonyme demauvaise hygiène. Si un traitement ne fonctionne pas, essayez un autre, certainspoux deviennent résistants aux produits à la longue !

► Prévenez l’école.

► Protégez les yeux lors de l’application des produits et aérez la pièce.

► N’utilisez pas les sprays si vous êtes asthmatique.

► Examinez toutes les têtes de la famille y compris celle des parents, à la lumière, àl’aide d’une loupe si besoin: traitez toutes les personnes contaminées le mêmejour pour éviter les ré-infestations.

► Evitez la contamination :- Le jour du traitement, lavez à 60° tout le linge ayant été en contact avec lescheveux (bonnet, draps, pyjamas, sous-vêtements, vêtements…). Pulvérisez lestextiles fragiles, les oreillers, canapés, peluches avec un spray insecticidespécifique ou mettez-les au congélateur 24 heures ou enfermez les dans un sachermétique pendant 15 jours.- Faites tremper dans l’eau très chaude savonneuse peignes, barrettes, brosses àcheveux pendant 10 minutes.

 Pour aller plus loin

Eviter les poux n’est pas chose facile, vous pouvez toutefois limiter les risques :

► Attachez les cheveux en collectivité.

► Surveillez les têtes régulièrement pour réagir rapidement.

► Apprenez aux enfants à ne pas échanger leurs bonnets et écharpes.

► Vaporisez un spray répulsif chaque matin sur l’ensemble de la chevelure.

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Quand consulter le médecin ?

► Si l’enfant s’est gratté et que vous constatez des croûtes qui s’infectent dans lecuir chevelu.

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Vaincre la transpiration!

À savoir

Transpirer, c’est normal ! Et même utile, puisque la sueur permet à l’organisme des’adapter à la chaleur et à la peau de ne pas se dessécher.

En soi, la sueur n’a pas d’odeur (c’est de l’eau et du sel). Les mauvaises odeursapparaissent avec l’action des bactéries (qui sont naturellement présentes sur lapeau).

Quelquefois, la transpiration est excessive (c’est ce qu’on appelle l’hyperhidrose), enparticulier au niveau des mains, des pieds, des aisselles.

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Nos conseils

En pratique

► Limitez la transpiration

• Quels produits ? - Les antiperspirants (en crème, stick, spray, bille) qui limitent la production de lasueur.
• Comment les utiliser ? - Respectez la règle des 3 S : le Soir, sur une peau Sèche et Saine (bien lavée !).Une à deux fois par semaine sur les mains, les pieds ou les aisselles. Si votre peau devient sèche : espacez les applications. Evitez de les appliquer dans les deux jours avant ou après vous être rasé ou épilé(aisselles).

► Luttez contre les mauvaises odeurs

• Quels produits ? - Des déodorants qui bloquent l’action des bactéries et absorbent les mauvaisesodeurs.
• Comment les utiliser ? - Chaque jour si besoin En cas d’allergies ou d’irritation, préférez les formules pour peau sensible ou sanssels d’aluminium

► Combinez les actions - Optez pour un produit qui soit à la fois antiperspirant et déodorant.

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Adoptez les bons réflexes

► Soignez l’hygiène

• Prenez une douche quotidienne (deux fois par jour en cas de fortes chaleurs).
• Séchez-vous soigneusement après la toilette.

► Dans la journée

• Emportez votre déodorant pour les « retouches ».
• Glissez dans votre sac des lingettes déodorantes à usage unique en cas defortes chaleurs.
• Evitez de vous exposez au soleil (risque d’irritation avec certains produits).
• Evitez l’alcool, le café, les plats épicés et le stress qui favorisent latranspiration.

► Pour vos pieds- Faites des bains de pieds.

• Prenez des douches en variant chaud et froid.
• Séchez soigneusement entre les orteils.
• Portez de préférence des chaussures ouvertes, changez-en souvent, éviterles baskets.
• Préférez les chaussettes en coton.
• Soupoudrez vos chaussures de talc ou de poudre déodorantes.
• Portez des semelles à base de charbon.

► Pour vos aisselles

• Rasez-vous ou épilez vous (pour les femmes !), les poils favorisent lamacération locale.
• Portez des vêtements amples, de préférence en lin ou en coton.
• Préférez les couleurs claires qui retiennent moins la chaleur.

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 Pour aller plus loin

Vous souffrez de transpiration excessive et désirez en savoir plus sur le sujet ?Sachez que d’autres traitements existent comme les injections de Botox ou lachirurgie.

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Quand consulter le médecin ?

► Si la transpiration excessive est apparue brutalement, en particulier si elleconcerne l’ensemble du corps.

► Si la transpiration reste excessive malgré le traitement.

► Si au contraire vous souffrez d’un manque ou d’une absence totale detranspiration.

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Se débarrasser des verrues

À savoir

Les verrues sont dues à une infection par un virus qui s’introduit sous la peau parune petite blessure ou coupure (parfois invisible). Si le système immunitaireneutralise le virus, la verrue ne se développe pas, sinon elle apparaît en moyenne 1à 6 mois plus tard, le plus souvent sur les doigts ou les pieds (mais aussi sur levisage, le dos, les organes génitaux).

Elles sont contagieuses par contact direct entre personnes ou indirect (piscine,sanitaires collectifs…). Elles peuvent aussi se propager d’une partie à l’autre ducorps, sur une même personne.

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Nos conseils

En pratique

Si la verrue est de petite taille localisée aux mains ou au pied.

► Appliquez localement une solution acideL’acide salicylique ou l’acide lactique « brûlent » progressivement la verrue.Certaines sont liquides, d’autres imprégnées sur des disques à coller sur la peau.

OU

► Appliquez localement de l’azote liquideC’est la méthode dite de cryothérapie.Elle se présente sous forme de sprays coiffés par des tampons à appliquer sur laverrue après imprégnation.Ne l’utilisez que si vous êtes certains qu’il s’agit d’une verrue.

OU

► Utilisez une teinture mère homéopathiqueUne goutte matin et soir de teinture de thuya sur la verrue.

► En complément au traitement local, vous pouvez prendre un traitement par voieorale homéopathique ou des comprimés de méthionine qui renforcent lesdéfenses de la peau.

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Adoptez les bons réflexes

► Traitez votre verrue dès l’apparition pour éviter qu’elle ne se propage

► Du bon usage des solutions acides

• Appliquez le produit sur la peau lavée et sèche.
• Protégez la peau saine autour de la verrue avec un pansement troué ou unvernis à ongles incolore.
• Appliquez le produit une fois par jour.
• Une fois sec, couvrez avec un pansement adhésif pendant 24 heures.
• Décapez doucement la peau morte au bout de quelques jours avec une pierreponce sans faire saigner.

► Du bon usage de la cryothérapie

• Appliquez l’embout mousse impregné d’azote pendant quelques secondes surla verrue.
• Patientez dix jours (vous pouvez vous doucher sans couvrir).
• Ne grattez pas l’endroit traité.-
• Si l’application n’a pas suffit, recommencez.

► Comment éviter la contagion ?

• Couvrez les verrues tout au long du traitement.
• Lavez-vous les mains avant et après le traitement.
• Ne partagez pas vos serviettes de toilettes, ni vos pierres ponce.

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 Pour aller plus loin

Comment éviter d’attraper des verrues ?

► Evitez de marcher pieds nus en particulier dans les endroits humides comme lesdouches collectives, les piscines, les vestiaires, la plage…portez des sandales oudes tongs en plastique.

► Gardez la forme ! : stress et épuisement diminuent les défenses de l’organismecontre les virus.

► Ne focalisez pas : il y aurait un facteur psychologique indéniable dans la guérisondes verrues.

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Quand consulter le médecin ?

► Si la verrue est grosse (plus de 1 cm de diamètre).

► Si elle se situe sur le visage ou les organes génitaux.

► Si les verrues sont multiples.

► Si le traitement ne donne pas de résultat..

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À savoir

Les maux de gorge sont dus à une inflammation locale. Selon leur localisation, il s’agit classiquement d’une pharyngite (au niveau de la gorge) ou d’une angine (qui atteint aussi les amygdales).

Le plus souvent, ils sont causés par un virus.

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Nos conseils

En pratique

Pour soulager la douleur, vous pouvez associer :

► Un anti-douleur 

En l’absence de contre-indications, prenez du paracétamol ou de l’aspirine ou de l’ibuprofène en respectant les doses usuelles.

► Un médicament qui lutte contre l’inflammation locale

Ces « anti-oedémateux » (qui évitent le gonflement) existent sous forme de comprimés à avaler, à sucer ou en suppositoires.

► Un traitement local

• Un collutoire : En cas de douleurs intenses (ils imprègnent mieux les amygdales). Ils sont antiseptiques et/ou anesthésiques (soulagement immédiat).

• Des pastilles ou des gommes à sucer : Elles sont plus faciles à employer. Vous pouvez les associer à un collutoire. Elles contiennent un antiseptique et/ou un anesthésique local. En cas d’extinction de voix, préférez des pastilles contenant un antiinflammatoire.

► Pensez homéopathie

Belladona 5 CH et Mercurius solubilis 5 CH, 3 granules de chaque toutes les 2 heures. A espacer suivant l'amélioration. 

► Prenez les pastilles ou collutoires contenant un anesthésique après les repas pour ne pas être gêné pour avaler les aliments.

► N’échangez pas votre collutoire (risque de contagion).

► Evitez les plats acides (vinaigre, citron), épicés ou très salés (chips…).

► Préférez les aliments liquides pour mieux déglutir.

► Hydrater votre gorge :

Buvez beaucoup, préférez les boissons sucrées au miel. Faites des inhalations à base d’huiles essentielles de pin, d’eucalyptus. Humidifiez l’air (humidificateur, bol d’eau sur les radiateurs…). Ne chauffez pas trop. Sucez des bonbons (sans sucre si vous êtes diabétiques).

► Fuyez les ambiances enfumées, et bien sûr, ne fumez pas ! (Les substituts nicotiniques peuvent vous aider).

► Ménagez votre voix : en cas d’enrouement surtout, ne criez pas, ne forcez pas votre voix et maintenez votre cou au chaud avec un foulard.

Pour aller plus loin

Antibiotiques ou pas ?

Seulement un quart des angines sont causées par une bactérie et nécessitent un traitement antibiotique systématique.

Le médecin peut déterminer si l’angine est d’origine bactérienne par un test au cabinet : il frotte un coton contre votre gorge et le met dans un liquide spécifique. En quelques minutes, il sait si c’est une bactérie qui a causé l’angine

Si l’angine est due à un virus, les antibiotiques ne sont pas efficaces ! Pour en savoir plus, visitez le site de l’Assurance maladie « Les antibiotiques, c’est pas automatique » : www.antibiotiquespasautomatiques.com

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Quand consulter le médecin ?

► Si la douleur s’accompagne d’une fièvre importante (> 38,5°) depuis plus de 2 jours ou d’une difficulté à avaler ou de vertiges.

► Si la douleur persiste malgré le traitement.

► Si vous sentez des ganglions dans le cou ou si vos amygdales sont fortement gonflées avec éventuellement des points blancs en surface.

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Que faire quand le nez se met à saigner ?

À savoir

Les saignements sont causés par la rupture de petits vaisseaux locaux. Ils apparaissent dans une seule narine, sont généralement peu abondants (goutte à goutte) et touchent surtout les enfants et les adultes jeunes.

Ils sont favorisés par l’altitude, un rhume, une atmosphère sèche, la grossesse.

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Nos conseils

En pratique

► Les premiers gestes

– Asseyez-vous la tête penchée en avant.

– Mouchez-vous doucement pour évacuer les caillots de sang.

– Comprimez la narine fortement pendant 10 minutes, la tête toujours penchée en avant.

► Si le saignement persiste

- Placez dans la narine un tampon hémostatique spécifique ou un coton imbibé d’eau oxygénée à 10 volumes.

- Laissez en place 30 minutes au moins.

► Si l’hémorragie est abondante et continue, consulter un médecin en urgence

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Adoptez les bons réflexes

► Ne penchez pas la tête en arrière, ça ne fait qu’avaler le sang mais ça n’arrête pas le saignement.

► Ne vous affolez pas, respirez calmement par la bouche.

► Cracher le sang éventuellement présent dans la bouche : si vous l’avalez, vous risquez d’avoir des nausées.

► Evitez de vous moucher dans les heures suivantes ou de prendre de l’aspirine qui empêche la coagulation.

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Pour aller plus loin

Pour prévenir les récidives :

► Lavez régulièrement vos narines avec de l’eau de mer et appliquez quelques jours par mois une pommade grasse pour éviter la sécheresse.

► Humidifiez votre chambre la nuit (humidificateur, bol d’eau sur les radiateurs…) et ne chauffez pas trop (17 ou 18°C au plus).

► Evitez la climatisation, les atmosphères enfumées, la pollution. Quand consulter le médecin ?

► Si le saignement fait suite à un choc.

► Si le saignement s’accompagne de pus.

► Si vous prenez un traitement anticoagulant.

► Si le saignement survient chez une personne âgée.

► Si vous souffrez d’hypertension artérielle, de diabète, d’une maladie des reins.

► Si le saignement récidive régulièrement.

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Conjonctivite : Que faire ?

A savoir

La conjonctivite est une inflammation ou une irritation de la conjonctive de l’œil qui est la membrane qui recouvre le blanc de l’œil et le dessous des paupières.

Les principaux signes sont : rougeur de l’œil, sensations de brûlures et/ou de sable sous la paupière, écoulements clairs ou purulents, démangeaisons, gêne au soleil.

Elle peut être causée par une bactérie, un virus, des produits chimiques lors d’une projection, une allergie, une sécheresse oculaire ou une irritation (vent, chlore de la piscine, travail sur ordinateur, pollution, maquillage…).

Le plus souvent, la conjonctivite est bénigne et guérit en quelques jours.

Quand elle est virale ou bactérienne, elle est très contagieuse.

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Nos conseils

En pratique

► Lavez vos yeux plusieurs fois par jours. Utilisez du sérum physiologique ou une solution oculaire spécifique avec un antiseptique. Rincez les yeux abondamment, essuyez si besoin avec une compresse stérile.

► Utiliser un collyre adapté. Selon l’origine probable de la conjonctivite, utiliser un collyre : - antiseptique en cas d’infections - anti irritation - antiallergique Respectez scrupuleusement le nombre d’applications par jour et la durée du traitement conseillée (en général quelques jours seulement).

► En cas de sécheresse oculaire Utilisez des gels visqueux oculaires qui hydratent durablement les yeux. Les utiliser dès le matin et plusieurs fois dans la journée si nécessaire.

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Adoptez les bons réflexes

► Evitez d’utiliser les œillères qui favorisent les infections.

► Préférez les formes unidoses sans conservateurs allergisants.

► Lavez-vous les mains avant et après le traitement.

► Enlevez les lentilles de contact pendant la durée du traitement.

► Attendez 15 minutes entre deux instillations de produits différents.

► Attention aux dates de péremption des collyres : en moyenne ils doivent être jetés après 15 jours d’utilisation.

► Ne touchez pas l’œil, les cils ou les paupières avec l’embout du collyre.

► En cas de gêne au soleil, portez des lunettes de soleil.

► En cas de conjonctivite allergique : lavez également votre nez avec un spray d’eau de mer.

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Pour aller plus loin

► Evitez la contagion (très fréquente en particulier entre enfants) :

- Lavez vos mains souvent.

- Ne partagez pas votre linge de toilette, gants de toilette et oreillers.

- Couvrez votre bouche et votre nez en cas d’éternuements ou de toux

- Mouchez-vous en prenant garde de bien garder le mouchoir sur le nez et la bouche.

- Aérez souvent les pièces de vie.

► Evitez les réinfections :

- Jetez vos produits de maquillage qui peuvent être contaminés

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Quand consulter le médecin ?

► Si votre vous avez l’impression de voir moins bien ou d’avoir la vue déformée.

► Si vous ressentez des nausées, des maux de tête ou avez des vomissements.

► Si vous ressentez une forte douleur locale.

► Si vous avez reçu un choc dans l’œil.

► Si vous avez saigné au niveau de l’œil.

► Si vous avez récemment subi une opération des yeux, que vous souffrez de diabète ou suivez un traitement à base de cortisone.

Comment entretenir vos lentilles de contact ?

À savoir

Plus de deux millions de français portent des lentilles !

Souples, rigides, jetables ou non, chaque type de lentille possède ses propres consignes d’entretien.

Ne les négligez pas, vous risqueriez des irritations ou des infections parfois sévères.

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Nos conseils

En pratique

► Quelles lentilles nécessitent un entretien ? Toutes, sauf les lentilles jetables journalières (à jeter chaque soir) ou les lentilles hebdomadaires à port continu (portées jour et nuit pendant une semaine).

► Que faire chaque jour ? Il faut nettoyer, décontaminer, neutraliser et tremper les lentilles. Des solutions dites multifonctions assurent les quatre opérations en une seule étape :

- Massez les lentilles 20 à 30 secondes avec quelques gouttes de produit dans le creux de votre main.

- Rincez avec le même produit.

- Placez les lentilles dans les étuis fournis (remplis de produit chaque jour) toute la nuit.

Avant de remettre vos lentilles :

- Vous pouvez utiliser une solution de rinçage ou du sérum physiologique pour rincer les lentilles (non obligatoire).

- Pour les posez plus facilement, vous pouvez aussi utiliser une solution lubrifiante adaptée.

► Que faire chaque semaine ?

Il faut « déprotéiniser » c'est-à-dire nettoyer en profondeur :

- Utilisez un produit adapté à vos lentilles.

- Après le nettoyage, laissez trempez vos lentilles dans ce produit le temps conseillé par le fabriquant.

- Placez ensuite les lentilles dans les étuis (pleins) comme chaque jour. 

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Adoptez les bons réflexes

► Lavez et rincer vos mains avant de manipuler vos lentilles.

► N’utilisez jamais d’eau du robinet pour laver ou rincer les lentilles ni les étuis.

► Changez fréquemment d’étuis.

► N’utilisez pas votre salive pour replacer des lentilles ! (risque de transmissions d’infections).

► Ne mettez jamais de collyre ou pommade dans l’œil avec vos lentilles sans avis médical.

► Jetez une lentille détériorée.

► Respectez la fréquence de renouvellement de lentilles (risque d’infections).

► Evitez de porter des lentilles pour la piscine (surtout avec des lentilles rigides).

► Maquillez-vous après la pose des lentilles et démaquillez vous après les avoir enlevées.

En cas d’irritation :

► Enlever les lentilles immédiatement.

► Jetez-les si ce sont des journalières. Sinon, faites un entretien complet, y compris la déprotéinisation.

► Rincez votre œil au sérum physiologique.

► Consultez si la douleur ne cède pas au bout de quelques heures.

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Pour aller plus loin

La Société française des ophtalmologistes adaptateurs de lentilles de contact vous dit tout ce que vous voulez savoir sur les lentilles de contact : les types de corrections, de lentilles, l’entretien, les questions les plus courantes…

Rendez-vous sur leur site Internet à l’adresse suivante : www.lentillesdecontact.com

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Quand consulter le médecin ?

► En cas d’infection (œil rouge, collé, pus).

► En cas d’irritations persistante.

► Si vous constatez une gêne visuelle.

► Et chaque année bien sûr, faites contrôler votre vue par un ophtalmologiste.

Mal à la tête ?

A savoir

Les maux de têtes ou « céphalées » sont un symptôme courant.On dit souvent « j’ai la migraine » mais la migraine est en fait un cas particulier de maux de tête, récurrents et souvent héréditaires.Quelque soit l’origine d’un mal de tête, il ne faut pas le négliger, surtout s’il est brutal et s’accompagne d’autres signes.

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Nos conseils

En pratique

► Utilisez un antidouleur par voie orale

En l’absence de contre-indications, lequel choisir ?

• Le paracétamol : en premier lieu - C’est le mieux toléré et il peut être pris pendant la grossesse. - Attention, un surdosage peut entraîner des effets graves pour le foie.
• L’aspirine et l’ibuprofène : attention à l’estomac ! - Prenez-les au milieu du repas pour éviter les troubles digestifs. Ne les associez jamais et prenez garde aux nombreuses contre-indications de ces deux produits.
• La codéine : en cas de douleurs intenses - Elle est le plus souvent associée au paracétamol.Ne l’utilisez pas si vous êtes asthmatique ou avez de problèmes respiratoires. Elle provoque souvent une constipation et une sensation de « bouche sèche ».

► Localement, soulagez par le froid

Appliquez un macaron, un stick, des patchs au menthol ou un bandeau réfrigérant à placer au congélateur pendant 30 minutes avant utilisation

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Adoptez les bons réflexes

► Plus vous prenez le médicament tôt après le début de la douleur, plus il est efficace.

► Si la douleur ne cède pas, ne multipliez pas les prises de médicaments (risque d’effets indésirables et de maux de tête chroniques à la longue).

► N’utilisez pas d’antidouleurs plus de 5 jours de suite sans consulter le médecin.

► Préférez les formes à laisser fondre sous la langue pour un effet plus rapide.

► Reposez-vous, évitez le stress, le bruit, le tabac.

► Attention à certains aliments qui favorisent les maux de tête : chocolat, graisses,alcool…

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Pour aller plus loin

► Vos maux de têtes se répètent ? Vous êtes migraineux ? Pour en savoir plus sur le sujet, échangez avec d’autres personnes dans votre cas, profitez des conseils de spécialistes, rejoignez l’association de patient « Clubmigraine et céphalées ».Pour les contacter : 01 47 60 67 05Ou par courriel au secretariat.medecine4@lmr.aphp.paris.fr

► Vous souhaitez connaître le centre antimigraineux le plus proche de chez vous ?Consultez la liste sur le site SOS-Migraines : www.sosmigraine.com

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Quand consulter le médecin ?

► Si la douleur persiste malgré le traitement antidouleur.

► Si les maux reviennent de façon récurrente.

► Si le mal de tête est apparu brusquement, s’il est intense et/ou associé à d’autres signes comme la fièvre, des vomissements, une douleur aux yeux.

Combattre la constipation

A savoir

Classiquement, on considère qu’une personne est constipée lorsque ses selles sont de consistance anormale (trop dures) et peu fréquentes (moins de trois fois parsemaine).

On ne connaît pas toujours l’origine d’une constipation, mais elle peut être liée à une modification de l’alimentation, à un manque d’eau (forte chaleur…), à la prise de certains médicaments ou à une maladie (digestive ou non).

Elle peut être passagère (quelques jours) ou chronique.

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Nos conseils

En pratique

En cas de constipation passagère :

► Mangez des fibres- Favorisez les pains aux céréales, les légumes verts, les fruits frais ou secs et enrichissez votre alimentation avec du son de blé. Pour éviter les ballonnements,allez-y progressivement !- Evitez les aliments qui ralentissent le transit (riz blanc, pommes de terre, plats épicés) ou qui ballonnent (choux, haricots blancs, lentilles…).

► Hydratez-vous ! Buvez au moins 1,5 litre d’eau par jour.- Choisissez une eau riche en magnésium type HEPAR.- Buvez un verre d’eau fraîche ou d’agrumes à jeun.

► Bougez, Faites de l’exercice quotidiennement (marche, abdominaux…).

► Si ça ne suffit pas, prenez un laxatif.Par vois orale (gelées, sachets, comprimés…) ou locale (suppositoire, minilavements), il existe de nombreux produits qui ont des actions différentes.Demandez-nous conseil pour choisir celui qui vous convient.

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Adoptez les bons réflexes

► Ne focalisez pas ! - Contrairement aux idées reçues, aller à la selle quotidiennement n’est pas une nécessité.

► Mangez calmement : asseyez-vous, mastiquez longuement.

► Ne vous retenez pas :

• Allez aux toilettes dès que l’envie s’en fait sentir.
• Détendez-vous, prenez un livre.
• Imposez-vous des horaires réguliers pour « éduquer » vos intestins mais n’insistez pas si « ça ne vient pas ».

► N’abusez pas des laxatifs

• A la longue une dépendance peut s’installer.
• Certains irritent le tube digestif, utilisez-les très occasionnellement.
• N’utilisez pas les suppositoires ou lavements de façon prolongée qui finissent par perturber le réflexe d’envie naturelle.

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Pour aller plus loin

Luttez contre la constipation en vacances :

Due aux changements alimentaires, à la chaleur, au stress du voyage, elle est presque aussi fréquente que la turista.

► Lors des longs trajets : ne restez pas immobiles, levez-vous si possible.

► Evitez les endroits trop chauds, les fortes transpirations, hydratez-vous souvent.

► Evitez de vous retenir, emportez des lingettes désinfectantes, nettoyantes et des protections pour toilettes en cas d’hygiène douteuse.

► Emportez avec vous des fruits secs et céréales en barre pour compléter une alimentation pauvre en fibres.

► Nagez, faites du vélo, c’est souvent le moment !

► Emportez un laxatif léger en unidoses pour vous sécuriser.

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Quand consulter le médecin ?

► Si les mesures d’hygiène (alimentation, exercice…) ne suffisent pas.

► Si la constipation dure depuis plus de 15 jours ou si elle s’est récemmentaggravée.

► Si vous souffrez de douleurs abdominales importantes, de vomissements ou remarquez la présence de sang dans les selles.

 

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Que faire en cas de diarrhée ?

A savoir

En France, la majorité des diarrhées qui apparaissent brutalement sont dues à desvirus. Elles peuvent s’accompagner de vomissements, de fièvres, de maux de tête oude ventre. Elles guérissent généralement en quelques jours.En voyage, la « turista » est surtout due à des bactéries transmises parl’alimentation.Le risque majeur des diarrhées est la déshydratation.

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Nos conseils

En pratique

► En premier lieu : réhydratezBuvez de l’eau souvent et en petite quantité, du thé sucré, des infusions.Salez vos aliments (le sel permet de « retenir » l’eau).Donnez un soluté de réhydratation orale aux enfants.

► Soulagez les douleurs abdominalesLes antispasmodiques luttent contre les « crampes » de l’intestin.

► Ralentissez le transitLes ralentisseurs du transit peuvent être utiles pour diminuer le nombre de selles.Evitez-les si possible en voyage (ils empêchent l’évacuation des bactériesresponsables de turista).Ne dépassez pas les doses usuelles (risque de constipation !).

► Améliorez la consistance des sellesLes « argiles » forment un pansement au niveau de l’intestin et rendent les sellesmoins liquides.

► « Désinfectez » votre intestinLes antiseptiques intestinaux luttent contre les bactéries au niveau de lamuqueuse de l’intestin.Ils doivent être pris pendant 3 jours.

► Restaurez la flore intestinaleAvec des levures et ferments lactiques, en particulier si la diarrhée survient aucours d’un traitement antibiotique.

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Adoptez les bons réflexes

► Un régime anti diarrhéiqueEvitez le lait, les légumes verts, les fruits (sauf banane, pomme crue et myrtille),les graisses, les jus de fruit et les boissons gazeuses.Préférez les féculents (riz, pâtes, semoule, pomme de terre bien salés), lesviandes maigres (jambon, dinde…), les fromages à pâte cuite (gruyère, comté…),les yaourts, les pâtes de fruit et la compote pomme-coings.

► Attention aux idées reçues !Le coca-cola n’est pas une solution qui réhydrate efficacement !

► Evitez la contagionLavez-vous les mains fréquemment, au moins après chaque selle et avant lerepas !Désinfectez les toilettes à l’eau de javel.Utilisez des lingettes antibactérienne dans les toilettes publiques.

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Pour aller plus loin

► Comment reconnaître les signes de la déshydratation ?Reconnaître ces signes est particulièrement important pour les enfants et personnesâgées qui se déshydratent rapidement.

• Diminution des urines.
• Perte de poids (au-delà d’une perte de 10 % du poids habituel, il faut consulterd’urgence).
• Peau sèche (quand on la pince, elle garde le pli), bouche et langue pâteuse.
• Soif permanente.
• Yeux cernés.
• Chez les bébés : enfoncement visible de la fontanelle (espace mou sur ledessus de la tête)

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Quand consulter le médecin ?

► Si la diarrhée apparaît chez un nourrisson, une personne âgée ou souffrant d’unebaisse d’immunité (risque de déshydratation important).

► Si vous rentrez d’un voyage tropical.

► Si elle survient chez plusieurs personnes ayant partagé le même repas.

► Si vous êtes - ou avez été - sous antibiotiques récemment.

► Si la diarrhée persiste plus de quelques jours.

► Si vous constatez la présence de sang dans les selles..

 

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Comment faire un régime sans résidus ?

A savoir

► Qu’est-ce qu’un régime sans résidus ?C’est un régime sans fibres, sans laitages et pauvre en matières grasses cuites.

► Pourquoi faire un régime sans résidus ?Pour aider à vider le colon, en complément du lavage colique prescrit par le médecin,avant un examen (coloscopie) ou une opération chirurgicale. Il doit généralementêtre suivi pendant les 3 jours qui précèdent le lavage colique.

Il peut également être suivi momentanément lors de certaines maladies de l’intestin.

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Nos conseils

En pratique

Quels sont les aliments interdits pendant le régime ?

► Les laitages : lait, yaourts, fromages blancs, fromages à pâte molle(camembert…) et toute préparation contenant du lait (béchamel, crèmes…).

► Viandes et poissons gras ou en sauce, la charcuterie (sauf le jambon blancmaigre).

► Les oeufs au plat et omelettes.

► Les céréales complètes, tous les pains, les légumes secs ((lentilles, haricotsblancs).

► Tous les légumes verts (crus ou cuits) et les pommes de terre (sautées ou frites).

► Tous les fruits (cuits ou crus), les confitures (sauf les gelées), les noix, noisettes...

► Les pâtisseries grasses, à la crème, les glaces et sorbets.

► Toutes les boissons gazeuses ou alcoolisées.

► Les assaisonnements : épices, fines herbes, ail, oignons, vinaigre, moutarde,cornichons, olives.

 

Quels sont les aliments autorisés ?

► Les fromages à pâte cuite : gruyère, cantal, édam, mimolette...

► Le beurre cru.

► Les viandes maigres (grillées ou rôties), le jambon blanc maigre, le blanc devolaille.Les poissons maigres cuits au four ou au court-bouillon.

► Les oeufs à la coque, durs, mollets.

► Les biscottes ordinaires, pain blanc grillé, céréales type corn flakes.

► Les pâtes, riz blanc, semoule.

► Les pommes de terre cuites à l'eau.

► La gelée de fruits, le miel, le sucre, les pâtes de fruits, les biscuits de Savoie,génoise, boudoirs, meringues, chocolat à croquer.

► L’eau non gazeuse, les tisanes, cafés ou thés très légers, le vin rouge coupéd'eau.

► En assaisonnement : jus de citron filtré et huile de table.

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Adoptez les bons réflexes

► Prévoyez sur un calendrier la date de départ pour ne pas l’oublier.

► Gardez la liste des aliments permis à portée de main.

► Faites les courses en conséquence, avant de commencer votre régime.

► Evitez les tentations : différez vos repas par rapport à votre entourage, évitez lerestaurant…

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Soulager le reflux digestif

A savoir

Au cours de la digestion, une partie du contenu de l’estomac peut remonter versl’oesophage et provoquer des sensations de brûlures ou de liquide acide dans labouche : c’est le reflux gastro-oesophagien.

D’autres signes plus discrets sont possibles comme des maux d’estomac, une touxpersistante, des renvois fréquents.

Au contraire de l’estomac, l’oesophage n’est pas prévu pour recevoir un contenuacide : à la longue, il peut être endommagé par le reflux.

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Nos conseils

En pratique

Certains médicaments permettent de soulager les douleurs dues au reflux.Ils permettent essentiellement de :

► Protéger l’oesophageLes produits à croquer, liquides ou sous forme de gels dits« pansements oesophagiens » ou « plâtres » tapissent le tube digestif. Prenez-lesau moment des douleurs et après les repas.

D’autres médicaments forment des gels visqueux au-dessus des aliments etempêchent le contenu de l’estomac de remonter : ils doivent être pris juste après lerepas.

► Réduire l’aciditéCertains produits permettent de diminuer ponctuellement l’acidité du contenu del’estomac pour minimiser les sensations de brûlures en cas de remontée. Ils seprennent une à deux fois par jour pour une durée de traitement très courte.

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Adoptez les bons réflexes

► Prenez les pansements et gels visqueux deux heures avant ou après vosmédicaments habituels.En tapissant le tube digestif, ils risquent en effet de gêner l’absorption desmédicaments.

► Surveillez votre alimentationEvitez les repas trop lourds en particulier les aliments gras.Préférez des petites collations répétées aux repas copieux.Diminuez les excitants comme l’alcool, le café, le tabac qui favoriseraient lereflux.Ne mangez pas d’aliments acides (tomates, épices, vinaigre…).Evitez les kilos en trop, c’est une bonne occasion pour commencer un régimehypocalorique !

► Adaptez votre postureAprès un repas, ne vous couchez pas pendant au moins une heure et évitez devous pencher en avant.Surélevez votre tête de lit avec des cales sous les pieds du lit de 15 à 20 cm.Superposez les oreillers

► Ne portez pas de pantalons serrés à la taille ou de ceinture.

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Pour aller plus loin

Pour plus d’informations sur le reflux gastro-oesophagien et son traitement, retrouvez sur Internet la campagne d'information nationale en ligne : www.refluxinfo.fr

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Quand consulter le médecin ?

► Systématiquement si vous avez plus de 50 ans.

► Si vous avez maigri.

► Si vous avez remarqué la présence de sang dans vos selles.

 Si les douleurs reviennent à l’arrêt du traitement ou s’ils apparaissentfréquemment (plus d’une fois par semaine).

 

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Repas trop riche, lendemain de fêtes…Repas trop riche, lendemain de fêtes…Gare à l’indigestion !

A savoir

L'indigestion apparaît le plus souvent suite à un repas trop riche en graisse, en alcoolou trop copieux.

De façon impropre, on parle souvent de « crise de foie » bien que le foie ne soit pasen cause.

Les principaux signes sont des nausées, une impression d’aliments qui « restent surl’estomac », des ballonnements, des douleurs dans le ventre et des maux de tête.

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Nos conseils

En pratique

► Favorisez la digestion

Pris de préférence avant les repas, certains produits augmentent la sécrétion de bilequi favorise la digestion des aliments gras.

► Soulagez la douleur

• Si vous ressentez des brûlures à l’estomac :Les antiacides neutralisent l’acidité dans l’estomac. De nombreux produitsexistent, ils diffèrent par leur action, leur posologie, leurs formes (comprimés,sachets, comprimés à croquer).
• Si vous ressentez des douleurs dans le ventre :Des produits dits antispasmodiques calment les contractions des muscles del’abdomen.

► Luttez contre les ballonnementsCertains médicaments, comme les dérivés du charbon, permettent d’absorber lesgaz.

► Pensez plantes et homéo !

L’angélique, le fenouil et la menthe sont traditionnellement utilisées pour favoriser ladigestion.

Buvez-les en tisane plusieurs fois par jour.

Suivant la cause de l’indigestion, certains médicaments homéopathiques peuventaussi être conseillés.

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Adoptez les bons réflexes

► Préférez les antispasmodiques en lyoc (à laisser fondre sous la langue), d’actionplus rapide.

► Ne vous allongez pas, évitez de vous pencher en avant après le repas.

► Ne fumez pas.

► Desserrez vos vêtements à la taille.

► Evitez l’aspirine et la vitamine C qui risquent d’accentuer les douleurs à l’estomac

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Pour aller plus loin

Vous vous savez fragile ?

Prenez les devants, essayez de prévenir l’indigestion !

Vous vous savez fragile ?

Prenez les devants, essayez de prévenir l’indigestion !

► Contrôler votre poids, le surpoids favorise les troubles digestifs.

► Mangez moins mais plus souvent.

► Mâchez lentement et longuement les aliments.

► Evitez les aliments gras, en sauce, épicés, ceux qui provoquent desballonnements (choux, haricots blancs…), le chocolat, les fruits et légumes acides(tomates, pommes…).

► Ne vous allongez pas dans les deux ou 3 heures après le repas.

► Elevez la tête de votre lit.

► Limitez le café, l’alcool, les sodas et évitez de fumer.

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Quand consulter le médecin ?

► Si les troubles persistent ou se répètent.

► Si d’autres signes apparaissent comme de la fièvre, des vomissements, unediarrhée.

 

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Se débarrasser des hémorroïdes

A savoir

Les hémorroïdes proviennent d'une inflammation et d’une dilatation anormale desveines dans ou autour de l'anus. Elles peuvent être internes (invisibles) ou externes(boules au niveau de l’anus).

Elles se manifestent par une douleur parfois très gênante, des démangeaisons etquelquefois des pertes de sang.

Elles sont particulièrement fréquentes en cas de constipation ou pendant lagrossesse ou les règles. Elles peuvent être déclenchées par une alimentationépicée, l’alcool, l’utilisation répétée de suppositoires ou de lavements.

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Nos conseils

En pratique

► Prenez un traitement pour améliorer la circulationCertaines plantes ou leurs extraits en comprimés, gélules ou en tisanes peuventaméliorer la circulation locale. Faites une cure d’au moins trois semaines enrespectant les posologies recommandées.Pensez aussi à l’homéopathie, éventuellement en association.

► Soulagez et traitez localementSuppositoires et crèmes spécifiques permettent de soulager la douleur, defavoriser la circulation et la cicatrisation : associez les deux et enrober lesuppositoire à l'aide d'un peu de pommade pour faciliter sa mise en place.

► Faites une toilette locale matin et soirChoisissez un savon ou un pain dermatologique surgras non parfumé. Dans lajournée, utiliser des lingettes nettoyantes spécifiques.

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Adoptez les bons réflexes

► Luttez contre la constipation- Buvez au moins deux litres d’eau par jour.- Adoptez une alimentation riche en fibres (légumes verts, pain au son…).- Bougez ! Marchez, faites du sport.- Utilisez un laxatif non irritant.Copyright: WK-Pharma – Wolters Kluwer France

► Ne restez pas assis trop longtemps.

► Evitez les irritations localesRemplacez le papier hygiénique par des lingettes imprégnées spécifiques

► Ne portez pas d’objets lourds (augmentation de pression dans les veines)

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Pour aller plus loin

Pour éviter que les hémorroïdes ne reviennent :

► Limitez les irritants alimentaires : alcool, café, épices…

► Ne vous retenez pas lorsque vous avez envie d’aller à la selle.

► Lavez la région anale après chaque selle ou utilisez des lingettes.

► Evitez la constipation : adoptez les mesures citées ci-dessus de façonquotidienne. N’utilisez pas de laxatifs de façon prolongée sans avis médical.

► Surveillez votre poids ! Le surpoids favorise l’apparition des hémorroïdes…

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Quand consulter le médecin ?

.► Si vous souffrez d’hémorroïdes pour la première fois.

► Si le saignement est abondant.

► Si la douleur est intense.

► Si les hémorroïdes récidivent régulièrement.

► Si les symptômes ne s’améliorent pas en 48 heures.

 

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comment les maîtriser ?

A savoir

Les bouffées de chaleur sont une sensation de chaleur brutale, souvent répétéedans la journée ou la nuit, accompagnée d’une rougeur du visage. Elles durentgénéralement quelques minutes.

Elles apparaissent souvent au moment de la ménopause (plus de 85% des femmes en souffrent vers l’âge de 50 ans) et sont causées par une diminution des hormones(les oestrogènes) à cette période.

Elles peuvent aussi survenir chez la femme jeune, surtout en cas de traitement hormonal ou après une chirurgie de l’utérus.

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Nos conseils

En pratique

Comment soulager les bouffées de chaleur ?

► L’homéopathie : Il existe un traitement homéopathique pour les bouffées de chaleur. Il doit être pris de façon régulière et doit être adapté en fonction des facteurs déclenchant et des symptômes.

► Les médicaments à base de soja (phyto-oestrogènes) : Ces produits ont une activité proche de celle des oestrogènes (mais bien moins forte !), ils permettent dans certains cas de limiter la gêne.3 à 4 semaines de traitement sont nécessaires pour voir une éventuelleamélioration.Ils ne doivent pas être utilisés dans certains cas, demandez-nous conseil.

► Autres traitements : votre médecin pourra vous prescrire d’autres traitements. Le plus efficace reste le traitement hormonal substitutif. Vous pourrez décider avec lui de le prendre en fonction des contre-indications, des risques et des bénéfices.Comment savoir si vous êtes ménopausée ?

► Le test ménopause : vous pouvez réaliser ce test à domicile. Il s’utilise par dosage hormonal dans les urines, comme un test de grossesse. Si un premier test est positif, un test de confirmation doit être réalisé 5 à 7 jours plus tard.

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Adoptez les bons réflexes

► Pour limiter l’apparition de bouffées de chaleur :

• Evitez le chauffage trop fort, les douches et bains chauds, le hammam ou le sauna, les expositions au soleil.
• Ne mangez pas trop épicé, évitez les plats trop copieux et l’alcool.
• Portez des vêtements dans lesquels vous suez moins : préférez le coton aux matières synthétiques.
• Evitez (si possible !) les situations de stress.

► Pour que le traitement homéopathique soit efficace : Prenez les granules de façon régulière et continue, n’attendez pas l’arrivée de la bouffée de chaleur !

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Pour aller plus loin

L'Association Française pour l'Etude de la Ménopause (A.F.E.M) vous aide à mieuxconnaître la ménopause, ses troubles, ses conséquences et ses traitements, et metà votre disposition un site Internet d’information : www.menopauseafem.com

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Quand consulter le médecin ?

► Quand les bouffées de chaleur deviennent très gênantes (insomnies).

► Quand elles s’accompagnent d’autres signes (vertiges, maux de tête, nausées,signes de dépression).

► Si vous avez des antécédents de maladies gynécologiques ou de cancers dusein.

 

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A savoir

La contraception d’urgence permet d’éviter la survenue d’une grossesse non désiréeaprès un rapport sexuel peu ou mal protégé (oubli de pilule, accident depréservatif…).

Elle ne peut pas interrompre des grossesses déjà en cours.

Elle doit rester exceptionnelle car elle n’est pas du tout aussi efficace qu’une piluleclassique.Deux méthodes existent :

► La « pilule du lendemain » : prise au plus tard 72 heures après le rapport, elle estefficace en moyenne dans 85 % des cas ; elle ne nécessite pas d’ordonnancemédicale.

► Le stérilet au cuivre : posé par un médecin dans les 5 jours au plus tard après lerapport, il est efficace à plus de 99 %.

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Nos conseils

En pratique

► Prenez si possible votre « pilule du lendemain » dans les 12 heures suivant lerapport peu ou mal protégé. Plus elle est prise tôt, plus elle est efficace.

► En cas de vomissements survenant dans les 3 heures suivant la prise ducomprimé, un autre comprimé doit être pris immédiatement.

► Si vous prenez la pilule habituellement : après la prise du contraceptif d’urgence,reprenez votre pilule normalement en utilisant en plus un contraceptif local(spermicide, préservatifs…) les 7 jours suivants, en cas de nouveau rapport.

► Si vous ne prenez pas la pilule : utilisez des préservatifs jusqu’à la fin du cycle encours.

► Ne vous alarmez pas : les effets indésirables comme des saignements avant lesrègles, des tensions dans les seins, des nausées ou des maux de tête ne sontpas rares. Ils peuvent durer quelques jours ou même jusqu’à l’apparition desprochaines règles.

► Les règles surviennent en général à la date prévue : si vous avez plus de 5 joursde retard, faites un test de grossesse.

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Adoptez les bons réflexes

► Quand vous oubliez votre pilule :Rendez-vous à la pharmacie. En fonction du type de pilule, de la date du dernierrapport et du moment du cycle, nous vous dirons comment réagir. En attendant,protégez-vous avec un contraceptif local (préservatif, spermicide…).Attention ! Si vous reprenez votre pilule avec un jour de retard (après les 7 joursd’arrêt), il y a un risque de grossesse pendant tout le début du cycle.

► Le contraceptif d’urgence n’est pas une méthode de contraception :Il ne protège pas pour les rapports suivants et son utilisation répétée peutdéstabiliser fortement le cycle hormonal.

► Contre les maladies sexuellement transmissibles comme le SIDA, lacontraception d’urgence n’a aucune efficacité, utilisez un préservatif au moindredoute.

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Pour en savoir plus

L’Association Française pour la Contraception propose un guide d'information surL’Association Française pour la Contraception propose un guide d'information surtoutes les méthodes de contraception.Site : http://www.contraceptions.orgL’Association Fil Santé Jeunes répond gratuitement à vos questions au :0 800 235 236 ; Site : www.filsantejeunes.com

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Quand consulter le médecin ?

► Si le rapport non protégé date de plus de 72 heures.

► En cas d’antécédents de grossesse extra-utérine.

► Si les règles ont plus de 5 jours de retard (que le test de grossesse soit positif ounon) ou si elles sont anormales (moins abondantes par exemple).

► Si les effets indésirables persistent au-delà de l’arrivée des règles.

► Si vous avez utilisé plusieurs fois une contraception d’urgence, afin de vous aiderà trouver une contraception habituelle qui vous convient.

 

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Quand les règles font mal

A savoir

Les douleurs de règle peuvent survenir les jours précédant l’arrivée des règles. Elles sont maximales le premier jour et s’estompent généralement en 2 ou 3 jours.

Ce sont des douleurs sourdes avec des élancements dans le bas ventre qui peuventse propager vers le dos et le haut des cuisses. Parfois, elles s’accompagnent demaux de tête, de nausées, de vertiges ou de diarrhées.

Elles sont banales chez la jeune fille et s’estompent généralement après l’âge de25 ans.

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Nos conseils

En pratique

Pour soulager les douleurs, vous pouvez associer :

► Un médicament contre les spasmes (crampes) du bas ventre tant que lesdouleurs persistent.

► Un médicament antidouleur : En l’absence de contre-indications médicales, vous pouvez utiliser :

• Le paracétamol : 500 mg à 1 gramme par prise, à renouveler au bout de 4heures minimum, jusqu’à 3 fois par jour, ou même 4 fois par jour en cas dedouleurs intenses. Respectez ces doses, un surdosage peut entraîner deseffets graves pour le foie.
• L’ibuprofène à la dose de 200 à 400 mg par prise à renouveler toutes les 6heures sans dépasser 1 200 mg/jour. Prenez-les pendant le repas pour éviterles effets digestifs (douleurs, ulcères…).
• La codéine : en cas de douleurs importantes à la dose de 20 à 40 mg parprise toutes les 6 heures, maximum trois fois par jour. N’en prenez pas si voussouffrez d’asthme ou de troubles respiratoires. Elle peut entraîner desnausées et de la constipation.

► En complément, vous pouvez prendre un traitement à base de plante : lesgélules de Gattilier sont traditionnellement utilisées contre ce type de douleurs.N’utilisez pas d’aspirine qui augmente les saignements !

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Adoptez les bons réflexes

► Prenez l’antidouleur dès le début des symptômes.

► Optez pour les formes qui agissent plus rapidement : comprimés effervescents oulyoc (qu’on laisse fondre sous la langue) pour une action plus rapide.

► N’utilisez pas d’antidouleurs plus de 5 jours consécutifs sans avis médical.

► Placer un coussin chauffant ou une bouillotte sur le ventre (la chaleur soulage lesdouleurs).

► Prenez un bain ou une douche chaude.

► Reposez-vous.

► Evitez l’alcool.

► Si vous portez un stérilet, parlez-en à votre gynécologue.

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Pour aller plus loin

Toute la santé au féminin sur Internet !

► Pour en savoir plus sur les troubles des règles et tout autre sujet gynécologique(grossesse, sexualité, ménopause…), inscrivez-vous gratuitement sur le siteInternet Gyneweb (gyneweb.fr) et profitez des conseils de médecins spécialisteset de l’expérience d’autres femmes.

► Jeunes filles, vous vous posez des questions sur vos règles, la contraception, lasexualité ? Appelez gratuitement et de façon anonyme le serveur Fil SantéJeunes au 0 800 235 236, une équipe de professionnels est à votre écoute.

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Quand consulter le médecin ?

► Si le traitement antidouleur ne suffit pas (le médecin peut parfois prescrire lapilule pour atténuer les douleurs).

► Si les douleurs apparaissent alors que vous n’aviez pas de règles douloureusesjusque-là.

► Si vous avez des saignements entre les règles.

 

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Quel contraceptif local choisir ?

A savoir

Les méthodes de contraception locales sont destinées à éviter une grossesse.Elles sont disponibles sans ordonnance mais sont moins efficaces que la pilule ou lestérilet.Elles sont essentiellement destinées aux femmes après 45 ans, pendantl’allaitement, qui ont peu de rapports sexuels ou pour qui une grossesse estenvisageable. Ou à celles qui oublient leur pilule ponctuellement !Le préservatif est en plus le seul moyen de se protéger des maladies sexuellementtransmissible.

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Nos conseils

En pratique

► Le préservatif :Ils sont le plus souvent en latex. En cas d’allergie, demandez des préservatifs enpolyuréthane. Les modèles varient selon la taille, la forme, la couleur, la présenceou non de réservoir, de lubrifiant…

► Le préservatif féminin :D’efficacité comparable au préservatif masculin, il peut être mis en placequelques heures avant le rapport sexuel.

► Les spermicides :Sous forme d’ovules, crèmes ou éponges, ils se placent au fond du vaginquelques minutes avant le rapport sexuel, se dissolvent et détruisent lesspermatozoïdes après le rapport. Ils sont efficaces plusieurs heures (la duréevarie selon les produits) mais doivent être renouvelés systématiquement avantchaque rapport, sauf pour le tampon qui reste efficace 24 heures.

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Adoptez les bons réflexes

► Si vous optez pour le préservatif masculin :Conservez-les dans un endroit sec, frais, à l’abri de la lumière.N’utilisez que des lubrifiants spécifiques, les crèmes grasses comme la vaselinepeuvent réduire leur efficacité.Utilisez des préservatifs sans latex si la partenaire est sous traitement par ovulespour une mycose ou une infection génitale.Vous pouvez les associer à une crème spermicide pour plus de sécurité.

► Si vous optez pour le préservatif féminin :Vous pouvez utiliser tous type de lubrifiants.Ne l’utilisez pas en même temps qu’un préservatif masculin.

► Si vous optez pour un spermicide :N’utilisez pas de savon avant, ni dans les 6 heures suivant le rapport sexuel carils détruisent le spermicide. Une toilette externe est possible seulement à l'eaupure ou avec un pain de toilette spécifique.Ne les utilisez pas conjointement à d’autres traitements vaginaux en ovules.Respectez attentivement les délais de mise en place et d’efficacité.Evitez de vous baigner (piscine, mer, baignoire) avec un tampon spermicide.

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Pour aller plus loin

► Pour retrouver un guide complet des moyens de contraception, contactezl’Association Française pour la contraception (AFC) au 01 60 15 31 98 ou rendezvoussur leur site : www.contraceptions.org

► Une campagne nationale sur la contraception a été lancée en 2007 à l'initiativedu ministère chargé de la Santé et de l'INPES (Institut national de prévention etd’éducation pour la santé) : « La meilleure contraception, c'est celle que l'onchoisit ».

Consultez le site www.choisirsacontraception.fr

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Quand consulter le médecin ?

► Si vous voulez utiliser un diaphragme ou une cape cervicale qui nécessitent uneconsultation chez le gynécologue pour apprendre à les mettre en place

 

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Les mycoses génitales

A savoir

Les mycoses génitales sont dues à un champignon. Les signes principaux sont desdémangeaisons, une rougeur localisée, des pertes blanches et des sensations debrûlure quand on urine. Il n’y a pas de fièvre.

Elles sont particulièrement fréquentes chez la femme enceinte, les diabétiques etsuite à un traitement antibiotique par voie orale.

Généralement, les mycoses vaginales ne sont pas des infections sexuellementtransmissibles mais une transmission par voie sexuelle est cependant possible.

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Nos conseils

En pratique

Le traitement repose sur :

► Les ovules vaginaux :s’il s’agit d’une boîte de 3 ovules, il faut mettre en place un ovule 3 soirs de suite,de préférence au moment du coucher. Certaines boîtes ne contiennent qu’unovule (dit à libération prolongée), qui agit pendant 3 jours. Dans ce cas, il ne fautpas en mettre d’autre en place, même si les symptômes mettent 24 à 48 h às’estomper. Des démangeaisons et picotements peuvent apparaître dans lesminutes qui suivent la mise en place de l’ovule ; ils disparaissent spontanément.

► Un lait ou une crème antifongique : à appliquer 2 à 3 fois par jour sur leslésions en débordant d’un à deux centimètres, après la toilette et pendant 8 jours.

► Un savon adoucissant : tant que les signes persistent, utiliser deux fois par jourpour la toilette intime un savon spécifique dit alcalin qui empêche ledéveloppement de la mycose et calme les démangeaisons.

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Adoptez les bons réflexes

► Si votre partenaire présente également des démangeaisons, il doit appliquer lemême lait antifongique deux fois par jour pendant 8 jours et utiliser un savonspécifique pour la toilette intime.

► Pendant les règles, n’interrompez pas le traitement par ovules mais évitez demettre des tampons qui réduisent son efficacité.

► Pour éviter la contagion, lavez-vous les mains après tout contact avec les lésions,ne partagez pas votre linge de toilette et évitez les rapports sexuels.

► N’utilisez pas de préservatifs (sauf s’ils ne contiennent pas de latex et sont enpolyuréthane), ni de spermicides. Ils peuvent être inefficaces car altérés par letraitement.

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Pour aller plus loin

Pour prévenir les récidives :

► Evitez la macération locale :

Préférez les sous-vêtements en coton plutôt que les synthétiques, lavez lesfréquemment à 70° C.Evitez les pantalons trop serrés.Prenez une douche en cas de fortes transpirations : sport, chaleur…Séchez-vous bien après un bain, une séance de piscine ou de hammam…

► Respectez une bonne hygiène intime :

Ne multipliez pas les toilettes quotidiennes, éviter les produits antiseptiques.En dehors des épisodes de mycoses, utilisez un gel lavant pour toilette intimespécifié « à usage quotidien ».N’utilisez pas le savon prescrit pour votre mycose pendant plus de 15 jours.Proscrivez les douches vaginales.Si vous utilisez un gant de toilette, lavez-le en machine après chaque utilisation.

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Quand consulter le médecin ?

► En cas de grossesse.

► Lorsqu’il s’agit de mycoses récidivantes.

► S’il n’y a pas d’amélioration des symptômes dans les 48 heures.

► Si vous avez de la fièvre, des frissons ou des douleurs au niveau du bassin.

 

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